La Space Force : rupture ou continuité ?

Mis en ligne le 25 Mar 2019

Cet article s’intéresse à l’opportunité de créer une Space Force, voulue par le président des Etats-Unis. Pour l’auteur, la création d’une 6ème composante de l’armée américaine, s’inscrit dans le cadre d’un débat ancien, reformulé par la donne politique à Washington comme par les évolutions du contexte stratégique. Cette annonce inscrit l’espace comme nouveau lieu d’expression de la puissance militaire et permet à Donald Trump d’envoyer un message fort au plan international mais également à son électorat.


Les opinions exprimées dans cet article n’engagent pas le CSFRS.

Les références originales de ce texte sont: «La Space Force : rupture ou continuité ?» par Paul Wohrer.

Ce texte, ainsi que d’autres publications, peuvent être consultés sur le site de la Fondation pour la Recherche Stratégique.


 

Introduction

L’armée américaine a-t-elle besoin d’une sixième composante dédiée à l’espace ? Donald Trump a exprimé sa volonté de créer une Space Force pour la première fois en mars 2018, volonté réaffirmée lors de la troisième réunion du Conseil national de l’espace le 18 juin 2018[1]. L’idée n’est pas nouvelle, mais n’avait jamais été énoncée à un niveau politique aussi élevé. Le 9 août 2018, le Vice-président Mike Pence a annoncé le plan de l’exécutif pour la mise en place de cette branche des forces armées[2]. Le 18 décembre 2018, l’US Space Command a été réactivé sur ordre du président[3]. Il importe aujourd’hui de déterminer l’opportunité d’une telle réforme au regard des besoins de l’armée américaine, ainsi qu’à la lumière des enjeux politiques contemporains autour de l’espace.

L’espace au sein du Department of Defense (DoD)

L’armée américaine est divisée en 5 composantes appelées « Armed Services » : l’Army, la Navy, l’Air Force, le corps des Marines et les Coast Guards.

Bien que l’Air Force ne soit pas le seul opérateur spatial de l’armée américaine, il est le plus important, regroupant environ 98 % de l’effort spatial militaire. L’Air Force dispose d’un budget spatial officiel d’environ 7,6 milliards de dollars pour l’année 2019[4].

Il existe aux Etats-Unis un autre opérateur majeur de satellites militaires séparé de l’Air Force, appelé le National Reconnaissance Office (NRO). Cet organisme qui fait partie de la communauté du renseignement opère la plupart des satellites de reconnaissance américains. Son budget, dont le montant exact est classifié, est estimé à un peu plus de 10 milliards de dollars par an[5].

Les moyens spatiaux, essentiels mais vulnérables

Le 11 janvier 2007, le test de destruction que l’Armée Populaire de Libération chinoise (APL) conduisit sur son propre satellite Fēngyún 1-C, fit prendre conscience à l’armée américaine de la vulnérabilité de ses satellites. Même si la possibilité d’une attaque surprise dans l’espace était connue et souvent évoquée comme un « Pearl Harbor spatial »[6], ce test a mis en lumière la réalité de la menace[7].

Cette inquiétude émerge alors que l’usage des satellites a beaucoup évolué. Si durant la Guerre froide, ils ont essentiellement été utilisés comme des outils de niveau stratégique liés à la dissuasion nucléaire[8], ils font aujourd’hui partie intégrante de l’arsenal conventionnel des Etats-Unis et pourraient constituer des cibles en cas de conflit.

Les Etats-Unis opèrent aujourd’hui plus de 120[9] satellites militaires et utilisent fréquemment des services fournis par des prestataires civils pour soutenir leurs efforts militaires ou de développement technologique. Ces satellites sont vulnérables à divers types d’attaques physiques, cyber ou électromagnétiques, qu’elles soient dirigées vers les satellites eux-mêmes ou leurs centres de contrôle[10].

Ils constituent une partie importante du C4ISR interallié par leur capacité à obtenir librement des images et données d’écoutes de territoires d’intervention. Ils ont quasiment le monopole des télécommunications militaires longue distance, et les satellites sont le moyen le plus pratique et le moins onéreux pour guider les troupes sur terre, sur mer et dans les airs.

Il est aujourd’hui difficile d’envisager la conduite de la guerre sans satellites : le général John E. Hyten, commandant de l’USSTRATCOM, résumait ainsi le péril que constituerait la perte de leurs moyens spatiaux pour les forces armées américaines : « Vous retournez à la seconde guerre mondiale.»[11]. Cette dépendance entraîne naturellement les adversaires à chercher à tirer parti de la destruction, du brouillage, de l’aveuglement ou du piratage de satellites et de leurs stations au sol.
Le contexte dans lequel se déroule le débat sur la Space Force est celui de tensions renouvelées entre Russie, Chine et Etats-Unis. L’émergence de capacités antisatellites nouvelles en Chine[12] et en Russie, ainsi que le développement d’armes hypersoniques justifient l’attention portée aux questions spatiales[13].
Tableau 1. Caractéristiques des écoles de pensée en doctrine spatiale d’après Peter L . Hayes[14]

La continuité historique du débat sur la Space Force

Au cours du temps, certains stratèges américains ont distingué quatre écoles de pensée, chacune ayant une approche différente de l’espace militaire : l’école du « sanctuaire », celle de la « survie », l’école du « contrôle » et celle du « point haut ». Ces quatre écoles proposent des solutions doctrinaires, technologiques et organisationnelles cohérentes avec leur grille de lecture. Les frontières d’une école à l’autre sont poreuses et partagent beaucoup de solutions, notamment techniques[15].

D’après l’analyse de Peter Hays, l’influence de chaque école de pensée au sein de l’appareil militaire américain a varié au fil du temps.

L’école de l’espace « sanctuaire » a dominé la doctrine spatiale américaine de 1957 à 1978. A cette époque les satellites étaient utilisés pour surveiller les armements des adversaires de part et d’autre du Rideau de fer, ainsi que pour vérifier le respect des traités internationaux de limitation des armements sous le nom de « moyens techniques nationaux de vérification »[16]. Par ailleurs, des satellites d’alerte avancée étaient utilisés pour détecter des tirs de missiles signalant une offensive nucléaire adverse.

Ils étaient généralement considérés comme protégés par leur lien étroit avec la dissuasion nucléaire : la destruction d’un satellite aurait pu être interprétée comme le précurseur d’une attaque nucléaire à grande échelle, elle était donc peu envisageable au regard des conséquences[17]. Même si des armes antisatellites expérimentales existaient aux Etats-Unis et en URSS, les satellites étaient alors des outils de niveau politique plutôt que de niveau opératif et tactique.

Les satellites de reconnaissance en particulier sont des systèmes complexes et très chers, produits à peu d’exemplaires. La destruction d’un seul système causerait des dommages importants aux capacités militaires américaines. Le NRO, qui opère la majorité de ces satellites, s’est donc rapidement déclaré en faveur d’un espace « sanctuarisé » afin de mener librement ses campagnes d’observation.

A partir du début des années 1980, différents changements contextuels amènent à repenser l’espace de façon plus militarisée. La fin de la Détente, les tests d’armes antisatellites soviétiques, la remise en cause du paradigme de la destruction mutuelle assurée et le développement de systèmes spatiaux renforçant l’efficacité des forces conventionnelles font évoluer la doctrine vers des termes plus proches des écoles de la survie et du contrôle de l’espace[18].

Par voie de conséquence, l’organisation administrative de la mission spatiale militaire fut modifiée dans les années 1980 : l’Air Force Space Command, un commandement intégré à l’Air Force, fut activé en 1982. Le président Ronald Reagan donna son fameux discours sur l’Initiative de Défense Stratégique en 1983 et un commandement unifié dédié à l’espace, l’US Space Command, fut créé en 1985.

Les avantages offerts par les systèmes spatiaux dans la conduite d’opérations de guerre ont été mis en évidence lors de la Guerre du Golfe de 1991. Ce fut le premier engagement durant lequel les télécommunications, la qualité du renseignement militaire et surtout les munitions guidées par GPS ont ajouté au rôle politique et stratégique que jouaient les satellites militaires un rôle de niveau opératif et tactique[19].

A la suite des attentats du 11 septembre 2001 fut activé l’US Northern Command au sein des commandements combattants unifiés. Le Secrétaire de la défense de l’époque, Donald Rumsfeld, ne souhaitait pas plus de neuf commandements unifiés, ce qui amena la fusion de l’US Space Command avec l’US Strategic Command en 2002[20].

Signe d’une conception plus militarisée de l’espace, le « Space Control » fait désormais partie de la doctrine officielle des forces armées des Etats-Unis et de l’OTAN. Ce « contrôle de l’espace » consiste en des mesures défensives et offensives, en particulier la capacité à « Dissimuler, perturber, dégrader, nier ou détruire des systèmes ou des services spatiaux »[21]. Les systèmes spatiaux sont entendus au sens large, ceux-ci pouvant inclure aussi bien les stations-sol que les satellites eux-mêmes.

Etapes clés du débat actuel

Depuis l’été 2017, un effort est mené au niveau du Congrès par le Représentant républicain Mike Rogers qui milite pour la création d’un Space Corps. Cette nouvelle entité serait inspirée du Marine Corps et devrait conserver la mission spatiale sous le contrôle de l’Air Force.

En mars 2018, le président Donald Trump annonce lors d’un discours devant des représentants du corps des marines que la nouvelle stratégie spatiale nationale dévoilée par l’exécutif reconnait l’espace comme un domaine de combat au même titre que la terre, la mer et l’air. C’est au cours de ce discours que le président américain évoque la Space Force pour la première fois.

En juin 2018, il signe la Space Policy Directive 3, qui a pour sujet la gestion du trafic spatial. Il fait cependant de nombreuses références à la Space Force à l’occasion de cette signature : il ordonne notamment au DoD de mettre en place le processus permettant d’établir cette sixième branche des forces armées[22].

Le Vice-président des Etats-Unis a annoncé le 9 août 2018 les premières étapes à entreprendre en vue de la création d’une Space Force en 2020. Ces étapes sont :

  • La création d’une Space Development Agency, organisation interarmées chargée de développer rapidement de nouveaux systèmes spatiaux.
  • L’établissement d’une Space Operations Force d’officiers de carrière consacrés aux sujets spatiaux, dans le but de créer une communauté de professionnels de l’espace. Cette entité développera des standards et processus de formation dans le souci d’approfondir leur expertise.
  • La mise en place d’une structure dirigée par un civil chargée de fournir services et fonctions supports à la Space Force.
  • L’activation d’un nouvel US Space Command afin d’améliorer et de faire évoluer les techniques de combat spatial, pouvant inclure des nouvelles formations de combat, des concepts d’opération, des doctrines, des tactiques, des techniques et des procédures.

En novembre 2018, l’Acte d’Autorisation de la Défense Nationale (National Defense Authorization Act), qui fait partie du processus de décision budgétaire pour les forces armées, inclut la création d’un Space Corpsdans sa demande de réorganisation. Cette demande fut cependant supprimée par le Sénat et ne fut donc pas votée, mais le secrétaire de l’Air Force perdit au passage son titre de « principal conseiller sur les affaires spatiales », signe des réformes à venir.

En décembre 2018, Donald Trump signe un mémorandum réactivant l’United States Space Command en tant que commandement combattant unifié[23].

La signature par Donald Trump de la directive spatiale n° 4 en février 2019[24] confirme la mise en place d’une « Space Force » sous la tutelle de l’Air Force, et non sous le statut « séparé mais égal » qu’il souhaitait à l’origine[25]. Cette loi doit désormais être soumise à l’approbation du Congrès.

Après des tentatives de séparer la mission spatiale de l’Air Force, l’état actuel du projet est finalement très proche du concept originel de Space Corps.

Une réorganisation administrative est-elle nécessaire ?

Si les capacités chinoises et russes augmentent et s’améliorent inexorablement depuis une vingtaine d’années, les Etats-Unis conservent cependant une prééminence marquée dans le domaine spatial. Le budget spatial des Etats-Unis, civil et militaire confondus, est supérieur à tous les budgets spatiaux des pays du reste du monde combinés[26]. Si les technologies spatiales deviennent de plus en plus accessibles aujourd’hui, les Etats-Unis en sont également les premiers bénéficiaires, notamment grâce à la vague du « New Space » menée par des entrepreneurs américains[27].

Cependant, les problèmes d’innovation et d’acquisition à meilleur prix de moyens spatiaux se posent de manière accrue depuis plusieurs années. La montée en puissance de la Russie et de la Chine dans le domaine spatial inquiète les responsables politiques et militaires américains[28]. La perception de la menace n’est pas feinte, et il faut s’attendre dans les prochaines années à d’importants changements dans la gestion de la mission spatiale américaine.

Pour autant, une réorganisation administrative lourde comme la Space Force ne convainc pas de nombreux observateurs. Celle-ci ne semble en mesure que de régler partiellement les problèmes de l’organisation actuelle et suscite d’autres difficultés.

Les deux problèmes de la mission spatiale les plus souvent évoqués par les analystes et responsables politiques au regard des menaces sont la lenteur des acquisitions de systèmes spatiaux et leur coût, la faible place accordée à l’espace dans les priorités du DoD ainsi que la « culture spatiale » réputée peu présente parmi les officiers de l’Air Force[29].

Ce plan correspond à une volonté de régler les problèmes rencontrés par la mission spatiale au sein de l’Air Force, mais pose question. Etablir un Space Command peut sembler en effet contradictoire avec la création d’une Space Force, car un commandement fonctionnel (interarmées) occupe un rôle très différent de celui d’un « armed service ». Par définition il peut commander plusieurs composantes et mener des opérations utilisant au mieux les moyens terrestres, maritimes, aériens, cyber et spatiaux répartis dans les différents services. Il est inutile de mettre en place un commandement spatial uniquement chargé de conduire les opérations de la Space Force, ce qui semble pourtant être l’objectif affiché.

Face à cette contradiction, il convient de prendre du recul et de se demander si la volonté de mettre en place une Space Force n’obéit pas principalement à des motivations politiques plutôt qu’à des considérations d’efficacité militaire.

Tableau 2. Résumé des principaux arguments et solutions aux problèmes de l’espace militaire[30]

Une rupture dans l’approche symbolique de l’espace

Cette annonce marque une rupture historique dans la communication politique autour de l’espace : depuis l’administration d’Eisenhower, le secteur spatial a été séparé en deux composantes : l’une civile représentée par la NASA, l’autre militaire et dévolue au département de la défense[31].

La NASA est historiquement le bras armé de la communication politique autour de l’espace. Elle a été chargée de réaliser de grands projets symboliques comme poser un homme sur la Lune, développer une navette spatiale réutilisable ou construire une station spatiale internationale rassemblant les alliés des Etats-Unis.

Dans l’ombre de la NASA se déroulent des programmes militaires beaucoup plus discrets : l’existence du NRO, fondé en 1961, n’a été officiellement admise qu’en 1993, après la fin de la Guerre froide. Ces programmes n’ont été politiquement mis en valeur que lors de la présidence de Ronald Reagan, qui présente en 1983 l’Initiative de Défense Stratégique, ironiquement surnommée « Star Wars » en raison de la démesure du projet.

Donald Trump a recentré la NASA vers l’exploration lunaire habitée, après des projets peu soutenus par le Congrès sous la présidence de Barack Obama[32]. Il semble cependant avoir du mal à appréhender ce projet assez éloigné de ses préoccupations habituelles[33].

L’établissement d’une Space Force lui permet en revanche de réaffirmer son engagement de campagne de « rendre à l’Amérique sa grandeur ». Tout porte à croire que cette annonce constitue essentiellement une démonstration symbolique de puissance, assez éloignée des considérations pragmatiques de l’organisation des institutions militaires américaine[34].

Depuis les années 1950 l’espace est perçu aux Etats-Unis comme un vecteur de prestige : dans les discours présidentiels, il est systématiquement accolé à la notion de Frontière, mythe fondateur des Etats-Unis qui symbolise leur esprit de conquête[35]. L’armée américaine, sans conteste la plus puissante du monde, est également un instrument de prestige politique dont l’administration Trump cherche à augmenter substantiellement les crédits[36].

Le fait de créer une branche militaire dédiée à l’espace constitue ainsi une manière pour le président de lier deux symboles de suprématie américaine, l’espace et les forces armées. Cela lui permet de parler à une base militante fidèle, auprès de laquelle le discours sur la Space Force a très bien fonctionné[37]. Donald Trump poursuit donc essentiellement un objectif de politique intérieure en jouant ainsi sur la conception que les Etats-Unis se font d’eux-mêmes.

Conclusion

La création d’une Space Force s’inscrit donc dans la continuité d’un débat ancien sur la bonne organisation de la mission spatiale des forces armées. Il n’est pas certain que la version actuelle du projet soit la meilleure, mais elle semble avoir atteint un compromis entre la volonté de la Maison Blanche et les besoins du Pentagone tout en conservant une marge de manœuvre pour des évolutions futures. Ce choix opère cependant une rupture dans l’utilisation symbolique de l’espace militaire : la présidence Trump apparaît l’utiliser à des fins de démonstration de puissance martiale, destinées en partie à ses interlocuteurs internationaux mais avant tout à son électorat domestique.

References[+]


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