Le pétrole, sécurisation et transition énergétique

Mis en ligne le 13 Déc 2022

Le pétrole, sécurisation et transition énergétique

Sécurité et transition énergétiques, deux enjeux stratégiques clefs, attisés par le conflit ukrainien et illustrés par la flambée des cours du pétrole. La question des pistes envisageables pour la France est également sur la sellette. L’auteur de ce papier développe ces différents points.

Les opinions exprimées dans cet article n'engagent pas le CNAM.

Les références originales de cet article sont : Guillaume Lalande, « Le pétrole, sécurisation et transition énergétique », les jeunes IHEDN. Ce texte, ainsi que d’autres publications, peuvent être consultés sur le site des jeunes de l’IHEDN.

Le pétrole, sécurisation et transition énergétique

En décembre 2019, la Commission européenne propose le Pacte vert européen défini par la présidente Ursula VON DER LEYEN comme « la nouvelle stratégie de croissance ». Destinée à garantir la neutralité carbone d’ici 2050, tout en proposant des objectifs intermédiaires dès 2030, cette ambition européenne est d’autant plus légitime depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, mettant en lumière la nécessité de trouver des alternatives aux énergies russes et de garantir la sécurité énergétique des États. Le contexte géopolitique, économique et environnemental marqué par des rapports de force met au défi notre faculté à faire preuve de résilience énergétique : flambée du prix du pétrole aux conséquences sociales, économiques et géopolitiques significatives, dépendance des États européens aux pays producteurs notamment la Russie, gouvernance énergétique marquée par une multiplicité d’institutions aux intérêts divergents, question environnementale ou encore la diminution programmée de la production d’hydrocarbures sont autant de paramètres impliquant une nécessaire transition énergétique intégrée dans un nouveau paradigme. Dans un contexte de multiplication des sources d’énergie, et donc de complexification du mix énergétique, chaque énergie est tributaire d’une technologie et de matériaux aux enjeux géopolitiques et économiques qui leurs sont propres, rendant difficile les choix politiques et nous interrogeant sur l’avenir du pétrole dans le mix énergétique. Aussi, Valéry GISCARD D’ESTAING qui, au lendemain du premier choc pétrolier de 1973, assurait que « en France, on n’a pas de pétrole mais on a des idées » retrouve de son actualité.

Une flambée des prix du pétrole, révélatrice d’un environnement international instable.

La flambée des prix du baril caractérise un marché pétrolier marqué par sa forte volatilité dont les conséquences géopolitiques, économiques et sociales se ressentent au niveau international, national voire local. La flambée des prix du baril est fustigée par une grande partie de la société française, tant le pouvoir d’achat en est affecté. En septembre 2022, le prix du pétrole en dollars a passé la barre des 80 $ par baril, soit 89,7 $ mb/b[1] . Cette tendance actuelle est en partie causée par l’interruption de la production en Libye, en Angola, en Équateur et au Canada, par les tensions géopolitiques du Golfe et de l’Ukraine ainsi que par la stratégie des pays de l’OPEP + d’assouplissement des réductions de production[2]. Cette situation témoigne de la forte volatilité d’un marché résultant de données géopolitiques et économiques complexes : localisation géologique des gisements, géographie des réserves de production, stratégies d’acteurs (États, compagnies pétrolières, OPEP), passages géostratégiques empruntés par les « routes du pétrole ». Un autre exemple significatif : le triplement du prix du pétrole en 1973 a provoqué en réaction une augmentation des exportations des pays européens vers les États pétroliers afin d’en limiter les conséquences. La production pétrolière en hausse et l’économie d’énergie des pays européens ont engendré une nette diminution du prix du baril. L’OPEP a dû prendre la décision de limiter la production de chacun des États membre afin de maintenir le cours du pétrole. Les périodes de conflit impliquant les pays producteurs au Moyen-Orient, à savoir la guerre du Koweït, Iran-Irak, Irak-États-Unis suite aux attentats du 11 septembre 2001, se sont également soldées par de fortes fluctuations.

La fragilité du marché met en évidence une double problématique au cœur des préoccupations des États consommateurs, à savoir l’inégale répartition géographique des ressources et leur dépendance aux hydrocarbures. L’inégale répartition des réserves du globe ainsi que les disparités régionales se soldent par une dépendance de ces États aux États producteurs. La moitié des réserves de pétrole est concentrée au Moyen-Orient et près de 70 % de ces réserves appartiennent à l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Près de 78 % du pétrole mondial transite par l’Union européenne et la part de consommation de l’Allemagne représente 50 % de la consommation totale. La dépendance est donc à double sens. L’adaptation du réseau russe aux marchés mondiaux ne peut être immédiate. La Russie est également tributaire du marché européen car « près de 40 % des recettes de l’État russe et 75 % à 80 % des recettes d’exportation de ce pays dépendent directement du seul marché de l’énergie européen »[3] . Dans un contexte d’embargo sur les exportations russes décrété par les pays membres de l’Union Européenne à partir de fin août, la stratégie de la Russie sera de renforcer la pression sur les marchés en jouant de leur volatilité et en agitant la menace géopolitique. L’objectif semble limpide : « faire craindre aux Européens l’irruption d’une crise des approvisionnements »[4] . La dépendance des États au pétrole n’est plus à démontrer : la consommation énergétique mondiale repose à plus de 83 % sur les énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) avec une part de 31 % en 2020 concernant le pétrole qui reste la première source de consommation primaire.

Dans cet environnement international instable, les conséquences économiques et sociales se font ressentir au niveau national puis local. La croissance du PIB en France est significativement impactée par la variation du cours du baril. Aussi, « une hausse de 20 % du prix du pétrole aurait un impact cumulé négatif sur l’activité française évalué à 0,2 points au bout de deux ans »[5] . Cette flambée des prix du pétrole s’inscrit dans un contexte d’augmentation générale des prix de l’énergie (électricité et gaz compris), impactant lourdement, outre le pouvoir d’achat, les finances locales dont les conséquences sont mentionnées dans le rapport du 27 juillet 2022 de la délégation aux collectivités territoriales du Sénat : fermeture d’équipements, report de projets d’investissement ou encore augmentation des impôts locaux.[6]

La politique énergétique, basée sur la notion de sécurité énergétique, au caractère désormais polymorphe.

Les politiques énergétiques, dont les orientations sont menées par chaque État, répondent de prime abord à des enjeux nationaux bien que leurs impacts dépassent largement les frontières locales. La sécurité énergétique tient une place prédominante ; dès le XXe siècle, la sécurisation énergétique, devenue un impératif national depuis la Seconde Guerre mondiale, incluait la sécurité des approvisionnements à travers la découverte et l’exploitation de nouveaux gisements, l’alliance avec les pays producteurs ou le contrôle des routes de pétroles. Le volontarisme affiché de sécurisation des approvisionnements et de réduction de la dépendance des États aux hydrocarbures s’est de nouveau manifesté au lendemain du premier choc pétrolier en 1972.

La sécurisation énergétique de la France repose sur la possibilité d’accéder à une source d’énergie fiable et bon marché, nécessité entérinée par l’article L100-1 du Code de l’énergie. La sécurité énergétique en matière d’hydrocarbure repose sur la sécurité d’approvisionnement des produits pétroliers, à savoir la capacité du système énergétique à satisfaire de façon continue et à un coût raisonnable la demande prévisible du marché, et sur la diminution de la dépendance aux importations. Deux mesures phares sont ainsi déployées par l’État français. D’une part, la diversification des approvisionnements revêt un intérêt particulier du fait de l’absence de production nationale et l’importation quasi-totale du pétrole brut pour l’alimentation de ses raffineries. Les pays membres de l’OPEP (notamment l’Arabie Saoudite, le Nigéria, l’Algérie et l’Angola) représentent la moitié des approvisionnements, tandis que la Russie, l’Azerbaïdjan et la Kazakhstan constituent entre eux une part d’environ 30 %. La diversification a donc pour principal objectif de limiter la vulnérabilité de l’économie en cas de crise. Il faut également compter sur la flexibilité du marché des produits pétroliers dont l’éventail des approvisionnements en produits pétroliers s’adapte en fonction du contexte géopolitique et économique. Cette stratégie de diversification, couplée à la flexibilité du marché, a été forte de résultats lors de la réduction des approvisionnements libyens en 2011. Le second volet de la sécurisation énergétique de la France repose sur ses stocks stratégiques, lui permettant de remplir ses engagements envers l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et l’Union européenne (UE) en matière de sécurité énergétique. Ces engagements portent sur le maintien d’un niveau minimum de stocks de produits pétroliers destinés à surmonter les situations de crises internationales affectant les approvisionnements. Ces stocks sont également employés pour répondre aux difficultés d’approvisionnement local ou national entraînant ou risquant d’entraîner une pénurie de produits pétroliers. Si la sécurité énergétique repose à court terme sur la capacité de faire face à une interruption temporaire de l’approvisionnement de produits pétroliers, elle doit à long terme répondre au besoin de diversification du mix énergétique et la réduction de la consommation énergétique et de la dépendance aux produits pétroliers. Nous voyons par là que, si la sécurité énergétique était l’apanage des États ou groupes d’États, l’accès à l’énergie ou le changement climatique ont désormais une portée internationale. La notion de sécurité énergétique s’est étendue aux enjeux du XXe siècle, intégrant les données économiques, géopolitiques et environnementales : disponibilité des ressources énergétiques, gestion des infrastructures, volatilité des prix, conséquences sociales et environnementales ou gouvernance du secteur. C’est à ce titre que l’impératif de sécurisation énergétique se substitue à celle de sécurité énergétique.

De la sécurité énergétique vers la sécurisation énergétique, l’intégration de la nécessaire transition énergétique.

La sécurisation énergétique soulève un enjeu devenu une priorité nationale : la transition énergétique. Comme vu précédemment, les tensions géopolitiques liées aux relations internationales, à l’inégale répartition des ressources ou les passages géostratégiques sont autant de raisons légitimant la diversification du mix énergétique. À cela s’ajoutent les questions économiques : la crise sanitaire a mis en exergue la possibilité d’un pic de demande en raison de l’électrification du secteur de transport, tendance confirmée par l’OPEP et l’Agence internationale de l’énergie (AIE). La demande mondiale semble continuer de croître, montrant ainsi notre pleine dépendance aux hydrocarbures et réconfortant le volontarisme affiché d’accélérer la diversification. Les questions environnementales, avec en premier lieu la volonté de diminuer les émissions de carbone et la prise de conscience de la limite des ressources disponibles sur Terre, accélèrent cette transition énergétique. Sur ce dernier point, les initiatives internationales et régionales se sont succédées, avec en tête la « Conférence des parties » de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) adoptée au sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992 et ratifiée par 196 États et l’Union européenne. Le Pacte vert européen, officiellement présenté par la Commission européenne en décembre 2019 par la présidente Ursula VON DER LEYEN, fixe quant à lui l’objectif de la neutralité climatique à l’horizon 2050. Il inclut des étapes intermédiaires, notamment la réduction des émissions de CO2 de 55 % en 2030 par rapport à 1990 par la transformation des secteurs de production de la production d’électricité, du transport et de l’industrie. Ces mesures font écho aux alertes scientifiques émises par le groupe intergouvernemental sur le climat (GIEC) quant à la nécessité d’agir pour lutter contre le changement climatique et relevant, dans son rapport de 2018, que la hausse des températures mondiales devait être contenue à 1,5 °C pour limiter les évènements météorologiques extrêmes et le développement annoncé des catastrophes naturelles[7] . La guerre en Ukraine rebat les cartes : la Commission européenne élabore dès mars 2022 le plan REPowerEU visant à répondre à la dépendance des États de l’UE aux produits énergétiques russes en matière d’hydrocarbure à l’horizon 2030 (27 % des importations totale provenant de la Russie) en y intégrant les énergies renouvelables et la nécessité de prendre en compte les matériaux nécessaires à la production des technologies bas carbone.

En dépit des initiatives de diversification des ressources énergétiques, la diminution de la part du pétrole dans le mix énergétique dissimule une augmentation du volume consommé depuis le premier choc pétrolier, soit 95 millions de barils par jour (mb/j) contre 80 mb/j en 2003. Cette tendance s’explique en partie par l’émergence des pétroles dits « non conventionnels », impulsés notamment par les États-Unis, et le besoin en consommation énergétique des puissances émergentes qui, paradoxalement, affichent leur volonté d’investir massivement dans les investissements bas carbones. L’Inde est le 3e consommateur mondial de pétrole et ses projets d’industrialisation présentés par le gouvernement Narendra MODI en 2014, avec pour objectif de doubler sa capacité de raffinage de pétrole au cours des 10 prochaines années pour répondre notamment à sa demande intérieure de carburant, semblent à contrecourant des perspectives de réduction des émissions de CO2 à l’échelle mondiale. Affichant sa volonté d’atteindre la neutralité carbone en 2060 et montrant son déterminisme en termes de transition écologique par une politique d’investissement massif dans les technologies bas carbone, la Chine est à l’heure actuelle le deuxième consommateur mondial de pétrole. Cette ambition de s’imposer comme leader mondial en matière de transition écologique se confronte à sa volonté d’expansion économique et diplomatique : le projet de construction d’une nouvelle route de la soie, nommée « la ceinture et la route » avec pour aspiration de créer une artère commerciale entre soixante pays d’Europe, d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et d’Asie, repose sur un investissement moteur à savoir les hydrocarbures. En besoin accru d’investissement direct de l’étranger, l’Irak s’engage dès 2019 avec la Chine sur un projet baptisé « Pétrole contre construction », nom résumant les termes du contrat signé entre les parties. En résumé, l’OPEP voit la demande mondiale de pétrole augmenter jusqu’en 2035, tirée par les pays en développement, notamment l’Inde et d’autres pays d’Afrique et d’Asie, principalement pour alimenter les transports en pétrochimie.[8]

Le pétrole continue donc à l’échelle mondiale d’être une source énergétique clé. Au lendemain de la crise de la COVID-19, la priorité renforce les ambitions nationales et régionales de reprise économique. En 2040, les énergies fossiles devraient toujours représenter plus de 70 % du mix énergétique, et le pétrole environ 25 % de la consommation mondiale d’énergie primaire selon les projections rendues publiques par la société ExxonMobil[9] , contre 60 % selon le scénario émis par l’AIE à l’horizon 2050[10]. Pour cause, le développement de l’industrie pétrochimique nécessaire à la production de produits du quotidien (plastiques, fibres textiles, médicaments, composants informatiques, etc.) est inévitable. Aussi, il n’est pas réellement question à l’heure actuelle de transition énergétique mais plutôt d’ « addition énergétique ».

La nécessaire transition énergétique nous interroge sur l’avenir du pétrole en France et plus largement de la composition du mix énergétique comme alternative aux énergies fossiles. La part du pétrole dans le bouquet énergétique français s’élève actuellement à 28 % (40 % de nucléaire, 16 % de gaz naturel, 14 % d’énergies renouvelables et déchets et 2 % de charbon)[11] loin des 60 % relevés au début des années 1970. Le premier choc pétrolier, couplé à une économie française dopée par la consommation de pétrole, incite au lancement du programme nucléaire et la création du premier réacteur français en 1977. La recherche de nouvelles technologies « décarbonées » est devenue une priorité illustrée par le président Emmanuel MACRON : « En France, on n’a pas de pétrole, mais on a du lithium », paraphrasant le slogan de Valéry GISCARD D’ESTAINT « en France on n’a pas de pétrole, mais on a des idées ». Cette ambition s’inscrit plus largement dans une politique d’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2050 et une volonté de s’imposer comme premier pays industriel à sortir de sa dépendance aux énergies fossiles. Ces objectifs impliquent nécessairement des choix politiques forts et ô combien sensibles sur la manière de consommer, de se loger ou de se déplacer. C’est dans une perspective de recherche d’adhésion de la société que la ministre de la transition énergétique, Agnès PANNIER-RUNACHER, a annoncé le 11 octobre 2022 une concertation sur l’avenir du mix énergétique, en ajoutant que « les conclusions (…) seront versées au débat parlementaire, qui se tiendra en 2023, sur la future loi de programmation sur l’énergie et le climat, et alimenteront les choix stratégiques pour notre pays ». Toute technologie résulte de matériaux aux données géopolitiques et économiques qui leurs sont propres, complexifiant ces choix politiques, à l’instar de l’exploitation des terres rares dont la chaîne de valeur exclusivement contrôlée par la Chine entraîne délocalisation, transfert de technologies et des inquiétudes de dominations géopolitiques.[12] Si l’annonce du président de la République marque l’ambition de créer une filière française de production de voitures électriques avec l’objectif de produire deux millions de batteries électriques d’ici la fin du quinquennat grâce à l’ouverture de trois « gigafactory », d’aucuns dénoncent l’exploitation des mines de lithium comme polluantes[13] et sources de tensions populaires à venir, à l’instar des mouvements de contestation en Serbie[14] . Ces problématiques mettent en lumière une responsabilisation collective, avec en premier lieu les sociétés exploitantes, ce à quoi s’engage la société Imerys pour sa future mine d’exploitation dont l’ouverture est annoncée en 2027 dans l’Allier.

Les ambitions de transition énergétique, porte-étendard des grandes puissances et sociétés, se confrontent à la dépendance des États à la consommation de pétrole ainsi qu’aux enjeux géopolitiques, sociaux, économiques et environnementaux des énergies bas carbone dans leur mix énergétique. Face aux multiples défis globaux, les interrogations relatives à l’établissement d’une structure internationale unique est prégnante. Si le marché du pétrole a structuré avec le temps son architecture du marché mondial, cette architecture s’est réalisée à travers des rapports de force entre puissances dominantes ; ainsi, l’OPEP, devenu par la suite OPEP+, s’est substituée au cartel international pour imposer des prix sur le marché mondial dont la légitimité est aujourd’hui fortement contestée.[15] Plus largement, la gouvernance se concrétise à travers une multiplicité d’acteurs aux intérêts divergents. Les défis à venir nous interrogent sur une gouvernance globale de l’énergie, qui rassemble l’ensemble des acteurs investis dans les enjeux de transition énergétique ainsi que sur l’avenir d’acteurs institutionnels phares, à savoir l’Agence internationale pour les énergies renouvelables et l’Agence internationale de l’énergie. Raisonner à l’échelon régional pour combler les carences des uns et des autres et mutualiser les forces, tel est le défi européen en matière d’investissement en recherche et développement et de protection de la propriété intellectuelle. Les pays détenant les brevets de technologies bas carbone n’ont effectivement plus à démontrer leur positionnement favorable sur la scène internationale. Or, les pays membres de l’OPEP possèdent un levier conséquent en matière de transition énergétique car une trop forte augmentation des coûts représente un frein considérable à la transition énergétique.16 Aussi, des solutions alternatives, non moins génératrices de débats, nous interrogent sur la réduction de notre consommation ou encore le développement des « low-tech ».

References[+]


Du même partenaire

Le conflit Hamas-Israël et ses répercussions régionales

Le conflit Hamas-Israël et ses répercussions régionales

Géopolitique et Géoéconomie

Par Fabrice BALANCHE

Source : Les Jeunes IHEDN

Mis en ligne le 18 Jan 2024

Sécurité des données et désinformation : les enjeux français et européens

Sécurité des données et désinformation : les enjeux français et européens

Défense et Sécurité

Par Damien VERRELLI

Source : Les Jeunes IHEDN

Mis en ligne le 21 Nov 2023

L’évolution de la conflictualité : de l’irrégularité à la haute intensité

L’évolution de la conflictualité : de l’irrégularité à la haute intensité

Pensées Stratégiques et Prospectives

Par Laureen DINI

Source : Les Jeunes IHEDN

Mis en ligne le 18 Avr 2023


Articles de la catégorie Géopolitique et Géoéconomie

Géopolitique des Balkans et diversité des nationalités

Géopolitique des Balkans et diversité des nationalités

Géopolitique et Géoéconomie

Par Gérard-françois DUMONT

Source : Revue Géostratégiques

Mis en ligne le 25 Mar 2024

La guerre en Ukraine, entre opportunités et risques pour Pékin

La guerre en Ukraine, entre opportunités et risques pour Pékin

Géopolitique et Géoéconomie

Par Anouchka Dumetz

Source : Bibliothèque de l’Ecole militaire

Mis en ligne le 15 Feb 2024

La compétition sino-indienne au miroir du « Sud global »

La compétition sino-indienne au miroir du « Sud global »

Géopolitique et Géoéconomie

Par Gilles BOQUÉRAT

Source : FRS

Mis en ligne le 15 Feb 2024

Nos partenaires

Académie du renseignement
Bibliothèque de l’Ecole militaire
Centre d'études stratégiques de la Marine
Centre d’études stratégiques aérospatiales (CESA)
Centre de Recherche de l'Ecole des Officiers de la Gendarmerie Nationale
Centre des Hautes Etudes Militaires
Chaire Défense & Aérospatial
Chaire Raoul-Dandurand de l'UQAM/Centre FrancoPaix
Conflits
Ecole de Guerre
Encyclopédie de l’énergie
ESD-CNAM
European Council on Foreign Relations
Fondation Jean Jaurès
Fondation maison des sciences de l'homme
Fondation pour la recherche stratégique
Fondation Robert Schuman
Institut de Relations Internationales et Stratégiques
Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale
Institut des hautes études du ministère de l'Intérieur
Institut Français des Relations Internationales
International Journal on Criminology
IRSEM
L’Association des Auditeurs et cadres des sessions nationales "Armement & Economie de Défense" (3AED-IHEDN)
Les Jeunes IHEDN
Revue Défense Nationale
Revue Géostratégiques / Académie de Géopolitique de Paris
Sécurité Globale
Synopia
Union-IHEDN/Revue Défense
Université Technologique de Troyes
Académie du renseignement
Bibliothèque de l’Ecole militaire
Centre d'études stratégiques de la Marine
Centre d’études stratégiques aérospatiales (CESA)
Centre de Recherche de l'Ecole des Officiers de la Gendarmerie Nationale
Centre des Hautes Etudes Militaires
Chaire Défense & Aérospatial
Chaire Raoul-Dandurand de l'UQAM/Centre FrancoPaix
Conflits
Ecole de Guerre
Encyclopédie de l’énergie
ESD-CNAM
European Council on Foreign Relations
Fondation Jean Jaurès
Fondation maison des sciences de l'homme
Fondation pour la recherche stratégique
Fondation Robert Schuman
Institut de Relations Internationales et Stratégiques
Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale
Institut des hautes études du ministère de l'Intérieur
Institut Français des Relations Internationales
International Journal on Criminology
IRSEM
L’Association des Auditeurs et cadres des sessions nationales "Armement & Economie de Défense" (3AED-IHEDN)
Les Jeunes IHEDN
Revue Défense Nationale
Revue Géostratégiques / Académie de Géopolitique de Paris
Sécurité Globale
Synopia
Union-IHEDN/Revue Défense
Université Technologique de Troyes

 

afficher nos partenaires