Le Sud global contre l’Occident

Mis en ligne le 18 Jan 2024

Le Sud global contre l’Occident

Prenant acte d’une histoire devenue universelle et globale, mais néanmoins ni stable, ni pacifique, l’auteur brosse le tableau du déclin occidental et de l’essor concomitant du Sud. Il décrit et analyse cette émergence, cette montée en puissance des pays de ce Sud. Le papier éclaire les défis, les ressorts et les limites de cette nouvelle réalité planétaire, et en met en exergue les implications pour les démocraties occidentales.

Les opinions exprimées dans cet article n'engagent pas le CNAM.

Les références originales de cet article sont : « Le Sud global contre l’Occident », Revue RDN n° 866 Janvier 2024, par Nicolas Baverez. Ce texte, ainsi que d’autres publications, peuvent être consultés sur le sommaire de la Revue RDN de janvier 2024 et plus généralement, sur le site de la RDN.  

Le XXIe siècle est l’âge de l’histoire universelle. La désintégration de l’Union soviétique, la mondialisation du capitalisme et la révolution numérique ont connecté tous les hommes et les ont plongés dans un même système économique et international. Tous sont désormais confrontés à des risques planétaires : krachs financiers, pandémies, cyberattaques, prolifération des armes de destruction massive, dérèglement climatique. L’humanité partage ainsi nombre de défis communs, mais ses valeurs, ses croyances, ses institutions, ses mœurs sont non seulement différentes mais divergentes. L’histoire est globale, mais elle n’est ni stable, ni pacifique.

Un Sud de plus en plus émergé et autonome

Cette troisième mondialisation, après les Grandes Découvertes et la constitution des empires coloniaux au XIXe siècle, est l’enfant de l’Occident et de ses principes. Cependant, elle s’est retournée contre lui, le privant du monopole qu’il exerçait sur l’histoire du monde depuis la fin du XVe siècle, en même temps que les États-Unis voyaient disparaître la réassurance du capitalisme et du système international qu’ils assuraient depuis 1945. Les États-Unis ont cédé à la démesure et l’Europe au mythe de la fin de l’histoire. Avec pour conséquences la perte de la maîtrise de l’ordre mondial à la suite de la cascade des guerres perdues qui succédèrent aux attentats de 2001, du capitalisme mondialisé lors du krach de 2008, de la sécurité sanitaire avec la pandémie de la Covid-19 en 2020, de l’initiative de la guerre avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022 puis l’attaque meurtrière du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Les pays du Sud se sont engouffrés dans le vide laissé par la crise, le retrait et le désarroi des démocraties occidentales, de plus en plus en apesanteur par rapport à la liberté et à la raison qui fondèrent leur prospérité et leur influence. La mondialisation a transformé les pays émergents en pays émergés. Rompant avec les deux décennies perdues de la fin du XXe siècle, les pays du Sud ont réalisé leur décollage, générant les deux tiers de la croissance mondiale depuis 2000. Ils assurent désormais 54 % de la production industrielle, ce qui leur a permis de combler plus du tiers de l’écart de richesse avec le monde développé depuis 1990. L’Asie s’affirme comme l’épicentre du XXIe siècle, le Pacifique se substituant à l’Atlantique. Elle concentre aujourd’hui 60 % de la population mondiale, 35 % de la production et s’impose depuis 2010 comme la première zone commerciale de la planète devant l’Amérique du Nord et le grand marché européen.

Par ailleurs, le développement des émergents s’autonomise. La sortie de la pauvreté de plusieurs centaines de millions de personnes et la constitution d’une classe moyenne favorisent le rééquilibrage de la croissance vers le marché intérieur, le consommateur du Sud entrant désormais pour plus de 35 % de la demande mondiale. Au moment où la mondialisation se fragmente et se restructure en blocs régionaux avec l’affrontement entre les empires autoritaires et les démocraties, entraînant un ralentissement du commerce international, les échanges Sud-Sud montrent un grand dynamisme, progressant de 3,5 % par an.

Le décollage économique s’est accompagné d’une affirmation culturelle, politique et stratégique. À l’image de la Chine et de l’Inde, les pays du Sud affichent la singularité de leurs valeurs nationales, religieuses ou ethniques, jusqu’à revendiquer leur suprématie comme Narendra Modi avec l’hindouisme. Avec pour corollaire la critique de l’Occident, dont les principes, les institutions, l’économie et les mœurs sont jugés décadents. Les émergents projettent leur Soft Power par des plateformes et des contenus numériques, les diasporas, mais aussi l’organisation d’évènements sportifs majeurs, des Jeux olympiques de Pékin ou Rio en passant par la Coupe du monde de football au Qatar, des Grands Prix de Formule 1 ou des tournois de tennis.

De véritables puissances

Les pays du Sud développent ainsi une diplomatie planétaire. Ils sont au premier rang des négociations climatiques, comme l’illustre la COP28 de Dubaï qui succède à celle qui s’est déroulée à Charm el-Cheikh en Égypte. Ils jouent un rôle clé dans les crises, comme l’ont montré le rapprochement entre l’Iran et l’Arabie saoudite orchestré par la Chine, le refus d’appliquer les sanctions contre la Russie après l’invasion de l’Ukraine et les tentatives de médiation entre les deux pays – dont l’accord sur l’exportation des céréales en mer Noire parrainé par la Turquie –, ou encore la place centrale de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Qatar ou de l’Égypte dans les négociations entre Israël et le Hamas autour de la libération des otages, des trêves et d’une issue négociée à la guerre de Gaza.

Ces initiatives entrent dans le cadre de politiques de puissance et de stratégies de multi-alignements, qui voient les émergents affirmer leurs ambitions de manière indépendante, multiplier les partenariats au gré de leurs intérêts, se doter de leurs propres institutions de coopération, recourir à la force armée pour obtenir des gains territoriaux. La Turquie en est emblématique : elle qui s’équipe de batteries russes S-400 tout en étant membre de l’Otan – dont elle bloque les évolutions stratégiques tout en mettant son veto à l’adhésion de la Suède –, elle qui fournit l’Ukraine en drones tout en organisant le contournement à vaste échelle des sanctions visant la Russie, elle qui multiplie les revendications territoriales et les interventions militaires, de la Syrie à la Libye en passant par le Haut-Karabagh et la Méditerranée orientale. L’objectif ultime demeure de s’émanciper de l’Occident, poussant les États-Unis hors d’Asie, d’Europe, du Moyen-Orient et d’Amérique latine, comme la France a été boutée d’Afrique subsaharienne par la Russie.

Les BRICS, qui désignent à l’origine le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud – selon la dénomination inventée en 2001 par Jim O’Neill, économiste en chef de Goldman Sachs, pour commercialiser des investissements vers les pays émergents – sont devenus une réalité géopolitique, symbolisant l’ascension du Sud, son autonomie et sa volonté de basculer vers un ordre mondial post-occidental. Leur 15e sommet, tenu à Johannesburg en août 2023, a vu leur élargissement à 6 des 23 pays candidats – l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Iran, l’Argentine, l’Égypte et l’Éthiopie. Ils regroupent désormais 45 % de la population et 25 % de la production mondiale et se posent en alternative au G7 et au G20. La Russie s’apprête à assumer leur présidence des BRICS en 2024, avec pour objectifs d’intégrer les nouveaux membres, de structurer un monde multipolaire affaiblissant l’Occident, d’accélérer la dédollarisation des échanges internationaux, de mettre en échec les sanctions et son isolement diplomatique.

La notion de « Sud global » comme celle des BRICS restent cependant, et avant tout, l’émanation de la stratégie de la Chine et de son projet de supplanter les États-Unis à l’horizon 2049. Sur le plan commercial, elle s’appuie sur le développement des échanges Sud-Sud, au moment où ses exportations vers les émergents dépassent celles destinées aux pays développés. Sur le plan monétaire, elle cherche à imposer le yuan comme monnaie de règlement alternative au dollar. Sur le plan financier, elle mise sur les Nouvelles routes de la Soie, sur l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et sur la Nouvelle banque de développement des BRICS (implantée à Shanghai) pour évincer les institutions de Brettons Woods. Sur le plan politique, grâce au groupe des 70 à l’ONU, elle exporte le modèle chinois fondé sur un régime autoritaire ainsi que sur le contrôle de l’économie et de la société. Sur le plan stratégique, elle poursuit l’encerclement de l’Occident et la construction d’un nouvel ordre mondial fondé sur les zones d’influence et les rapports de force, à l’exclusion de toute forme de valeurs universelles. La volonté de revanche contre le colonialisme du XIXe siècle justifie ainsi l’impérialisme du XXIe siècle.

Un Sud uni par le ressentiment contre l’Occident

Les chocs qui se sont multipliés ont, de fait, provoqué le basculement du monde et creusé le fossé entre les démocraties occidentales et le Sud global. Le krach de 2008 a profondément déstabilisé les pays développés et leur classe moyenne, provoquant une vague populiste qui déstabilise la démocratie représentative. La pandémie de la Covid-19 a mis en lumière la dépendance des pays développés aux biens industriels produits par les pays du Sud, tout en exacerbant leur ressentiment avec les stratégies de confinement, le déversement de liquidités sur la population des pays développés et la gestion égoïste du monopole des vaccins.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie puis l’attaque d’Israël par le Hamas ont cristallisé la détestation de l’Occident, nourrie par la dénonciation du passé colonial, et rapproché le Sud global des empires autoritaires. Les pays du Sud ont considéré que l’agression russe était un conflit européen qui lui était étranger et se sont alignés sur la position de Moscou, imputant à l’Otan la responsabilité politique de la guerre et aux sanctions la crise énergétique et alimentaire. Le clivage entre le Sud et l’Ouest s’est amplifié avec la guerre de Gaza, Israël étant considéré comme la pointe la plus avancée de l’Occident en même temps que le parangon du colonialisme. La mémoire de la Shoah, présumée européenne, est éclipsée par celle des empires coloniaux et les massacres du 7 octobre ont été comme effacés par les victimes civiles palestiniennes de l’intervention et des bombardements israéliens. Le Hamas a ainsi réussi son pari de remettre la question palestinienne au premier rang de l’agenda diplomatique, de souder l’opinion arabe et d’obliger les dirigeants du monde arabo-musulman à le soutenir, d’isoler Israël sur la scène internationale, de créer une onde de choc planétaire qui fragilise les démocraties occidentales. Le 27 octobre, 120 États sur 193 ont ainsi voté à l’Assemblée générale de l’ONU une résolution appelant à une trêve humanitaire immédiate et durable ainsi qu’à une aide continue et sans entrave à Gaza.

Pour autant, la notion de « Sud global » reste ambiguë. Elle n’a pas de réalité uniforme au plan géographique, économique ou politique, dès lors que la production, les capacités technologiques, les structures sociales, la nature des régimes, les systèmes de valeur des pays qui le composent restent très hétérogènes. Par ailleurs, ils sont traversés de conflits frontaux, à l’image de l’hostilité de la Chine et de l’Inde, qui va jusqu’aux affrontements armés dans le Ladakh, de la rivalité entre la Chine et la Russie en Asie centrale, ou encore de la confrontation entre l’Iran chiite et le monde arabe sunnite. Sur le plan économique également, la compétition est souvent très rude entre émergents, à l’image de l’Inde qui, forte d’une croissance de 6 à 7 % par an, cherche à profiter du ralentissement et du retrait des investissements étrangers hors de Chine pour devenir l’usine et l’atelier numérique du monde. Les modes de coopération alternatifs aux institutions de Bretton Woods promus par la Chine sont aussi de plus en plus contestés. Ils obéissent en effet à une logique de prédation, enfermant les pays dans la dépendance à la dette et les contraignant à céder des actifs essentiels à vil prix, jusqu’à les jeter dans le chaos à l’exemple du Sri Lanka ou dans la révolte comme au Pakistan. Le Sud global se limite donc à un concept géopolitique inventé par la Chine et la Russie pour constituer un front anti-occidental, sans présenter d’unité ni porter pour l’heure un projet de transformation du capitalisme ou de la gouvernance mondiale.

Une revanche incertaine

L’ascension du Sud global est censée, par ailleurs, avoir pour pendant le déclin inéluctable de l’Occident. Mais l’histoire n’est pas écrite et le XXIe siècle ne sera pas forcément asiatique, ni marqué par le transfert inéluctable du leadership des États-Unis à la Chine. L’Amérique a en effet renforcé sa puissance et montré une forte capacité de réaction et d’innovation face aux chocs. La rencontre de San Francisco entre Joe Biden et Xi Jinping est symbolique : elle témoigne du rééquilibrage du rapport de force entre les deux géants du XXIe siècle.

La Chine de Xi Jinping est rattrapée par les excès du pouvoir absolu et les effets de son totalitarisme numérique. La stratégie « Zéro Covid » s’est transformée en désastre. La démographie s’effondre avec une baisse de la population active de 7 millions de personnes par an. La croissance a chuté de 9,5 % à 3 % par an, plafonnant en raison de la stagnation de la demande intérieure et du recul des exportations vers le monde développé. Le pays est surendetté et doit affronter le krach de l’immobilier, où se trouve placé 80 % de l’épargne des ménages, et de la bourse en raison du départ massif de capitaux étrangers. La diplomatie très agressive de Pékin provoque, en outre, de plus en plus d’oppositions, notamment en Asie-Pacifique.

Les États-Unis sont très loin de renouer avec la domination de l’Amérique impériale de 1945. Ils sont durement touchés par la diminution de l’espérance de vie du fait de la crise des opioïdes et de l’absence de système de santé publique, par le surendettement de l’État fédéral (123 % du PIB), par la division de la société et le dérèglement des institutions. La réélection de Donald Trump pourrait même porter le coup de grâce à la démocratie, dont il nie les valeurs et les règles, ne respectant ni la Constitution ni les résultats du suffrage universel. Pour autant, les États-Unis bénéficient d’un puissant renouveau économique grâce à leur autonomie et leur domination des secteurs clés – agriculture, énergie, technologie, défense, finance – mais aussi à la stratégie de l’IRA qui lie réindustrialisation, transition écologique et reconstitution de la classe moyenne. Le PIB est aujourd’hui supérieur de moitié à celui de la Chine contre un tiers il y a cinq ans ! La croissance et les gains de productivité sont désormais plus élevés. Le Soft Power américain a retrouvé puissance et attractivité. Enfin, Washington a effectué lors des guerres d’Ukraine et de Gaza une démonstration de force militaire et diplomatique, opérant un spectaculaire retour en Europe et au Moyen-Orient, rappelant que ses forces armées demeurent inégalées par leur puissance et leur qualité, leur culture et leur expérience du combat, le réseau des alliances et des bases qui les appuient.

L’Occident ne doit pas perdre le Sud

Dans la grande confrontation que leur imposent les empires autoritaires, les démocraties ne peuvent prendre le risque de perdre le Sud et de l’abandonner à la Chine et la Russie. L’urgence consiste donc à désarmer la spirale de la haine et du ressentiment, alimentée par la perception que l’Occident considère ses problèmes comme étant ceux du monde tout en estimant que les problèmes du monde ne sont pas les siens. La relation au Sud ne peut se réduire à la maîtrise des flux migratoires. Au lieu de donner des leçons de gouvernance, il convient de proposer des solutions opérationnelles et rapides aux problèmes des pays du Sud, qu’il s’agisse de santé ou d’alimentation, d’énergie, d’infrastructures, de gestion du surendettement – alors que la dette publique a progressé de 34 à 62 % du PIB en une décennie et que la hausse des taux pourrait coûter plus de 800 milliards de dollars aux pays les plus pauvres –, de transition climatique ou de sécurité. L’impact planétaire de la guerre de Gaza souligne également l’urgence d’un réengagement pour trouver une solution politique durable au conflit israélo-palestinien ainsi qu’aux nombreux conflits enlisés qui sont des foyers d’exportation de la violence. Comme l’invasion de l’Ukraine, la flambée de violence au Proche-Orient souligne les risques qui naissent, pour le monde tout autant que pour les démocraties elles-mêmes, du repli chaotique des États-Unis et de la paralysie impotente de l’Europe. L’Occident doit enfin réfléchir et négocier avec les pays du Sud une évolution de la gouvernance du système international, à commencer par l’ONU, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, qui conserve l’esprit universaliste de 1945 tout en tirant les conséquences de leur émergence et en rééquilibrant les pouvoirs entre les grands pôles qui structurent l’histoire du XXIe siècle.

Les pays du Sud, ont eux, aussi intérêt à renouer avec l’Occident. Ils ont en effet été frappés de plein fouet par l’enchaînement des chocs. La pandémie de la Covid-19 puis l’implosion de la mondialisation ont cassé la dynamique de leur décollage. L’épidémie ainsi que les crises énergétique et alimentaire ont provoqué une augmentation brutale de la pauvreté, notamment en Afrique qui compte aujourd’hui 60 % de la population en situation d’extrême détresse. La hausse des taux d’intérêt et du dollar a placé 60 % des pays les plus déshérités en situation de surendettement. Les émergents sont enfin les premières victimes du réchauffement climatique. Pour relever les défis de son développement et de sa stabilité politique, le Sud a commencé à expérimenter les limites et les dangers de l’appui des empires autoritaires – avec pour symboles les exactions et la mise en coupe réglée des richesses par Wagner en Afrique subsaharienne. Il a en revanche désespérément besoin des capitaux – les seuls besoins de la transition écologique étant estimés à 2 400 Md $ par an – et du transfert des technologies des pays développés.

Pour contrer la dérive du Sud vers les empires autoritaires, il reste vital de restaurer la puissance, la crédibilité et l’image des démocraties. Ceci implique de remédier à leur crise intérieure qui les conduit, en cédant aux passions populistes, à renier et disqualifier les valeurs universelles qui ont fondé la réussite et l’attraction de l’Occident, et qui n’ont jamais été plus justifiées, au moment où se multiplient les problèmes planétaires qui mettent en péril la survie de l’humanité. Il est essentiel de montrer par les actes que la démocratie reste le seul régime politique pour lequel chaque vie compte et toutes les vies se valent. Au XXIe siècle, la paix par le droit et le marché a spectaculairement failli. La paix par l’empire, vantée par la Chine et la Russie, implique l’éradication de la liberté et l’asservissement des hommes qui doivent être énergiquement combattus. À l’Occident d’ériger le Sud en partenaire pour prouver que la paix par la raison politique, grâce à une coopération des puissances dans un monde multipolaire, demeure possible.

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